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Nouvelle date pour l’AAC – Le « côté obscur » de la communication des organisations

Colloque international Org&Co
28-29 mars 2019 – Bordeaux, France

Avec le MICA (EA 4426), Université Bordeaux Montaigne
Labélisé par la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC)

Résumé de 5000 signes attendu pour le 15 novembre 2018

Colloque Org&Co organisé par des membres du RESIPROC : Valérie Lépine, Laurent Morillon, Valérie Carayol

En savoir plus : https://org-co.fr/aac-colloque-international-orgco

Depuis une vingtaine d’années, les recherches en sciences humaines et sociales, analysent la complexité des processus et comportements humains au travail, en tentant de s’éloigner d’une vision normative et positive de la vie au sein des organisations. Certains travaux, souvent d’orientation critique, ont notamment entrepris d’analyser des pratiques organisationnelles et managériales peu étudiées parce que problématiques, négatives ou contreproductives du point de vue des dirigeants, ou encore des pratiques négligées ou moralement condamnables. La métaphore du « dark side » ou du « côté obscur » des organisations, se diffuse dans des travaux de chercheurs anglo-saxons (par exemple Linstead et al., 2014 ; Glomb, Liao, 2003 ; Griffin et al., 2004). Ils interrogent le volet éthique des pratiques mais également la capacité des organisations à mener des démarches réflexives pour faire face à certains aspects de la vie au travail : violence, maltraitance, mensonge, mépris, incivilités, discriminations, etc.

Dans ce contexte, les dimensions proprement communicationnelles de ces phénomènes, voire certains processus communicationnels eux-mêmes, participent du développement de ce « côté obscur ». Là encore des approches critiques proposent des analyses, par exemple sur les tensions contemporaines entre assujettissement et reconnaissance dans le monde du travail (Heller, 2009, 2014 ; Heller, Huët et Vidaillet, 2013) ou encore sur les inégalités numériques (Granjon 2009, 2011). Mais les travaux du champ de la communication des organisations / organisationnelle s’avèrent relativement épars et laissent différentes zones d’ombre et angles morts sur ce thème particulier. Le prochain colloque Org&Co, accueilli par le MICA (EA 4426), propose donc d’observer, de décrire et de questionner ce que nous envisageons comme le « côté obscur » des organisations et/ou des communications qui les constituent. Il ouvre également un espace de réflexions pour interroger les épistémologies, approches et méthodes à adopter, les problématiques d’accès au terrain ou encore les enjeux éthiques autour des recherches sur ce thème

Cet appel à communication invite les chercheurs à soumettre une proposition qui s’inscrira dans l’un des quatre axes suivants :

  • Axe 1 : Violences, blessures, conflits
  • Axe 2 : Discrimination, assignations catégorielles
  • Axe 3 : Ambiguïté, incertitude, non dits
  • Axe 4 : Corruption, tricherie, mensonge, usage non éthique de l’information

Responsables : Carayol Valérie, Université Bordeaux Montaigne; Lépine Valérie, Université de Grenoble; Morillon Laurent, Université de Toulouse.

 

[AAA] La professionnalisation de la communication politique en question : acteurs, pratiques, métiers

Revue Les Enjeux de l’information et de la communication
Dossier : La professionnalisation de la communication politique en question : acteurs, pratiques, métiers
Coordination : Gersende Blanchard (GERiiCO, Université de Lille) et Sandrine Roginsky (LASCO, Université Catholique de Louvain)

Les propositions sont attendues pour le 15 janvier 2019 

Le dossier proposé, par Gresende Blanchard et Sandrine Roginsky (membre du RESIPROC) souhaite interroger la professionnalisation de la communication politique. En effet, l’activité politique est de plus en plus professionnalisée, ce qui va de pair avec le développement de professions annexes liées à la profession politique (Offerlé, 2016). Il est néanmoins surprenant que les métiers de la communication restent généralement absents des travaux récents sur les modalités de professionnalisation des entourages des professionnels politiques (Offerlé, 1999/2017 ; Courty, 2005 ; Demazière et Le Lidec, 2014 ; Beauvallet et Michon, 2017). Si la communication est identifiée comme une dimension non négligeable du travail politique, les individus qui en ont la charge restent peu connus. Quand la dimension communicationnelle de l’activité politique est abordée, elle l’est généralement en creux, sans qu’on n’en sache beaucoup plus sur les trajectoires et les pratiques des acteurs sociaux en charge, partiellement ou totalement, des activités de communication pour des personnels politiques (élus ou en campagne pour l’être) et/ou pour leur organisation partisane. L’analyse de la professionnalisation de ces faiseurs de la communication, autrement appelés « travailleurs du symbolique » (Neveu, 1994 : 105), reste donc à faire, dans un contexte de technicisation et de perfectionnement des outils et stratégies de communication. Elle s’inscrit dans « l’analyse du marché des emplois en lien avec la politique » préconisée par Delphine Dulong (Dulong in Beauvallet et Michon, 2017 : 248).

Quatre axes de réflexion sont particulièrement envisagés pour analyser les acteurs, les pratiques et les métiers de la communication politique dans le cadre de ce dossier:

  • Axe 1. Trajectoires
  • Axe 2. Activités
  • Axe 3. Relations
  • Axe 4. Représentations

AAC – Le « côté obscur » de la communication des organisations

Colloque international Org&Co
28-29 mars 2019 – Bordeaux, France

Avec le MICA (EA 4426), Université Bordeaux Montaigne
Labélisé par la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC)

Résumé de 5000 signes attendu pour le 15 novembre 2018

 

Depuis une vingtaine d’années, les recherches en sciences humaines et sociales, analysent la complexité des processus et comportements humains au travail, en tentant de s’éloigner d’une vision normative et positive de la vie au sein des organisations. Certains travaux, souvent d’orientation critique, ont notamment entrepris d’analyser des pratiques organisationnelles et managériales peu étudiées parce que problématiques, négatives ou contreproductives du point de vue des dirigeants, ou encore des pratiques négligées ou moralement condamnables. La métaphore du « dark side » ou du « côté obscur » des organisations, se diffuse dans des travaux de chercheurs anglo-saxons (par exemple Linstead et al., 2014 ; Glomb, Liao, 2003 ; Griffin et al., 2004). Ils interrogent le volet éthique des pratiques mais également la capacité des organisations à mener des démarches réflexives pour faire face à certains aspects de la vie au travail : violence, maltraitance, mensonge, mépris, incivilités, discriminations, etc.

Dans ce contexte, les dimensions proprement communicationnelles de ces phénomènes, voire certains processus communicationnels eux-mêmes, participent du développement de ce « côté obscur ». Là encore des approches critiques proposent des analyses, par exemple sur les tensions contemporaines entre assujettissement et reconnaissance dans le monde du travail (Heller, 2009, 2014 ; Heller, Huët et Vidaillet, 2013) ou encore sur les inégalités numériques (Granjon 2009, 2011). Mais les travaux du champ de la communication des organisations / organisationnelle s’avèrent relativement épars et laissent différentes zones d’ombre et angles morts sur ce thème particulier. Le prochain colloque Org&Co, accueilli par le MICA (EA 4426), propose donc d’observer, de décrire et de questionner ce que nous envisageons comme le « côté obscur » des organisations et/ou des communications qui les constituent. Il ouvre également un espace de réflexions pour interroger les épistémologies, approches et méthodes à adopter, les problématiques d’accès au terrain ou encore les enjeux éthiques autour des recherches sur ce thème

Cet appel à communication invite les chercheurs à soumettre une proposition qui s’inscrira dans l’un des quatre axes suivants :

  • Axe 1 : Violences, blessures, conflits
  • Axe 2 : Discrimination, assignations catégorielles
  • Axe 3 : Ambiguïté, incertitude, non dits
  • Axe 4 : Corruption, tricherie, mensonge, usage non éthique de l’information

Responsables : Carayol Valérie, Université Bordeaux Montaigne; Lépine Valérie, Université de Grenoble; Morillon Laurent, Université de Toulouse.

En savoir plus : https://org-co.fr/aac-colloque-international-orgco

Le dialogue entre chercheurs et praticiens : la recherche qualitative collaborative entre enjeux et arrangements méthodologiques

Sous le thème «Le dialogue entre chercheurs et praticiens : la recherche qualitative collaborative entre enjeux et arrangements méthodologiques», le prochain colloque de l’Association pour la recherche qualitative pourrait intéresser  les membres du réseau RESIPROC.

Nouvelle date limite pour soumettre une proposition : 12 août 2018 Lire la suite