Valérie Lépine, membre active du RESIPROC, Sylvie Alemanno et Christian Le Moënne viennent de lancer l’ouvrage Communications & organisations : accélérations temporelles, aux éditions L’Harmattan.
Cet ouvrage propose dans sa globalité d’observer le couplage communications/organisations et ses temporalités. Qu’elles soient transformées par le numérique, par la mondialisation ou encore par les politiques publiques voire par une combinaison de ces différents éléments, les temporalités organisationnelles en transformations tendent davantage vers l’accélération que vers une gestion humainement raisonnable du temps de travail et au travail. L’accélération temporelle en organisations comporte autant de risques humains et techniques qu’elle est source de créativité (creusée par le processus d’adaptation) dans les restructurations organisationnelles et les pratiques professionnelles.
Les rationalités temporelles qu’elles soient en plan, en flux ou en normes d’action (Partie 1) peuvent s’imposer comme des nécessités face aux dyschronies mais elles en sont parfois aussi à l’origine (Partie 2). Elles déclenchent en retour des phénomènes de réappropriations plurielles (Partie 3) adaptatives et parfois très créatives dans des environnements ou dans des pratiques qui tentent d’échapper aux contraintes temporelles, ou tout au moins de les redéfinir partiellement.