Colloque international RESIPROC
Université du Québec à Montréal
Québec (Canada)
30-31 mai 2019
Nouvelle date de remise des propositions de 5000 signes (2 pages) : 15 mars 2019
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On ne compte plus le nombre de guides et de chartes proposés par les services de communication des organisations et institutions publiques pour éviter les stéréotypes de genre dans la communication. Si les objectifs poursuivis sont identiques, les qualificatifs oscillent d’un guide à l’autre pour définir un objet qui leur est pourtant commun : stéréotype de genre, stéréotype de sexe ou sexisme, stéréotype homme/femme, etc. Définir le problème ne fait pas consensus, comme d’ailleurs ne fait pas consensus le type d’écriture à mobiliser pour prendre en compte la dimension genrée de la communication. Enjeu de communication, enjeu pour les communicateurs et communicatrices, la question du genre est donc centrale. Pour Bertini (2006, p. 121) d’ailleurs, « toute situation d’information et de communication se réfère implicitement au système de signification et d’interprétation que constitue le genre », tandis que Coulomb-Guilly (2009, §32) estime que « toute communication est par définition genrée ».